Atelier de validation du projet de plan d’action de l’extrémisme violent et le terrorisme

2 juillet 2021

@PNUD Mali / Photo: Mohamed Diawara

Le Ministère des Affaires Religieuses, du Culte et des Coutumes (MARCC) à travers le secrétariat permanent de la politique nationale de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme au Mali, avec l'appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a tenu le jeudi 1 juillet 2020, à l'hôtel Amitié, un atelier de validation du projet du nouveau plan d'action 2021-2025 et la politique nationale de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme (PNLEVT).

L'objectif était de renforcer le mécanisme de coordination et de mettre en place un cadre plus inclusif de concertation et de coordination intersectorielle pour la mise en œuvre des actions du gouvernement et de ses partenaires en matière de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme.

Cet atelier est l'aboutissement d'un processus d'évaluation et de consultation approfondi qui a conduit à l'élaboration du projet de plan d'action, y compris une série de consultations avec les principaux bénéficiaires dans l'ensemble du pays avec l 'appui financier du Ministère des Affaires étrangères du Danemark et du Royaume des Pays-Bas.


Dans son discours d'ouverture, le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Mamadou Koné, a indiqué qu'avec la recrudescence des violences et des attaques terroristes, les différents pays du sahel, de par les espaces frontaliers communs, ont décidé de renforcer leurs États, des textes et documents de stratégie, afin de répondre aux menaces et aux ramifications criminelles transfrontalières.

« Un accent particulier est mis sur l'aspect sécuritaire qui ne devrait pas occulter la prise en compte de l'implication et de l'engagement des communautés » a dit le ministre.

De son, le représentant du PNUD, Jo Scheuer a déclaré que : « seule une réponse holistique et coordonnée de tous les acteurs peut permettre au Mali de répondre efficacement à cette crise multidimensionnelle, à ses causes profondes, et plus spécifiquement aux facteurs et moteurs du côté de l'extrémisme violent, afin de favoriser un plus grand impact et des résultats durables. »